Les devoirs à la maison : triste réalité de la vie de parent

Comment rester zen face aux devoirs à la maison ?

Je ne vais pas aller bien loin, je vais essayer d'analyser avec le plus d'honnêteté, ma réaction face aux devoirs. La fin de la journée approche et je sais que je vais retrouver mes enfants. J'ai hâte. J'ai envie de savoir comment s'est passée leur journée et de leur raconter les temps forts de la mienne. J'ai surtout envie d'une bonne séance de câlins et de rires et pourquoi pas d'avoir le temps de faire un jeu de société avec eux.

Mais voilà que, plus je m'approche de la maison, plus je sens une pointe d'angoisse qui m'étreint. Je vais bientôt rentrer et il y a de fortes chances qu'au lieu du tableau idyllique qui m'a faite rêver toute la journée, je me retrouve confrontée à une autre réalité : celle des devoirs à la maison. Et là, laissez-moi vous dire que c'est loin d'être des rires qui fusent de toute part. Je fais même un effort incommensurable pour que ce ne soit pas des hurlements.

Quand ils nous volent un temps précieux avec nos enfants

Depuis bientôt dix ans maintenant, les devoirs scolaires ponctuent mes journées, pourrissent devrais-je dire pour être plus exacte. Il faut prendre le cahier de textes, version ancestrale de Pronote, vérifier ce qu'il y a à faire, faire réciter des leçons à rallonge et corriger les exercices. Plus les minutes passent et plus mon rêve de câlin s'évanouit. Il part en fumée comme mes illusions de pouvoir apporter autre chose que des compétences scolaires à mes enfants, avoir l'opportunité d'échanger avec eux sur des valeurs, sur un tableau, sur un livre ou sur un sujet d'actualité.

Sans que je m'en sois rendue compte, il est déjà vingt heures, l'heure du dîner, du bain, du brossage de dents et "au lit". J'ai l'impression que l'on m'a volé un temps précieux avec mes enfants alors que rien ne prouve l'efficacité des devoirs à la maison bien au contraire si l'on en croit nos amis d'Europe du Nord.