Victoria Dagher a 19 ans. Après avoir passé un Baccalauréat Économique et Sociale en juin 2019, elle fait une première année de licence en Arts du Spectacle à l’Université de Nanterre. L’année suivante, elle change d’orientation professionnelle et effectue depuis octobre dernier un bachelor de journalisme, communication et audiovisuelle à l’École W.

Étais-tu une bonne élève ? Quel était ton rapport avec la scolarité et l’apprentissage ? 

Victoria Dagher : Je n’ai jamais été ni une excellente élève ni une mauvaise élève. Cependant, j’ai toujours été une élève rigoureuse. Tous mes professeurs me décrivaient comme une élève sérieuse, impliquée, volontaire et ce, malgré les difficultés scolaires que j’ai pu rencontrer tout au long de ma scolarité. Mon rapport avec l’apprentissage pouvait en effet être parfois un peu compliqué. Je suis une fille très anxieuse et très émotive. Souvent submergée par mes émotions, il suffit que je sois stressée par un examen ou par rapport à un événement personnel pour que tout mon apprentissage soit chamboulé. Parfois, il m’arrivait de mettre plusieurs jours à apprendre une leçon qui pouvait s’apprendre en quelques heures. Je pouvais également mettre sept ou huit heures à réaliser un devoir maison alors que la plupart de mes camarades le finissait en une ou deux heures. Mes parents me disaient souvent que j’étais étourdie et tête en l’air. J’avais donc plutôt des problèmes de concentration et d’organisation ce qui m’handicapait pour exceller à l’école.

As-tu déjà eu des difficultés scolaires handicapantes ? 

VD : Oui. Mes soucis d’organisation, de concentration et de gestion des émotions créent un véritable déséquilibre en moi. Pour faire face à ces difficultés, j’ai eu besoin d’être encadrée par un professeur particulier qui pouvait être totalement derrière moi et individuellement m’expliquer mes leçons pour être sûr que je sois bien concentrée et pour que je puisse vraiment bien intégrer mes connaissances. Par ailleurs, je manquais beaucoup de confiance en moi. Je partais toujours défaitiste ce qui créait un handicap dans ma réussite scolaire. Aujourd’hui en revanche je suis beaucoup plus épanouie parce que je fais des études qui me plaisent. Être passionné par ce que l’on fait est un véritable atout pour réussir à travailler efficacement. Cela m’a permis de comprendre que j’étais peut-être pas du tout inspirée par ce que l’on m’apprenait à l’école et que j’avais simplement besoin de trouver ma voie pour mieux m’investir et trouver plus facilement le bon équilibre qui me permettrait de réussir et d’être épanouie.

Que penses-tu du livre « Ton meilleur atout, c’est toi ! » ?

VD : Je pense que ce livre est une véritable révolution pour tous ceux qui auront la chance de l’avoir entre les mains. C’est grâce à lui que j’ai pu comprendre que nos émotions, notre bien-être, notre manière de vivre jouent complètement sur nos capacités scolaires et de réussite dans la vie professionnelle. C’est quelque chose que j’avais eu du mal à comprendre puisque je me disais toujours : « Bon, on a tous nos problèmes, pourquoi je suis la seule à ne pas réussir à m’impliquer à 100% dans ma scolarité sans être déconcentrée par mes émotions ? ». Je n’avais pas conscience de l’impact de la puissance psychologique sur notre vie professionnelle. Par ailleurs, le livre est vraiment complet puisqu’il nous permet d’apprendre à nous connaître, de nous donner les meilleures méthodes pour apprendre efficacement en fonction de notre profil d’apprentissage, pour nous aider à améliorer nos capacités de concentration et pour nous faire comprendre que c’est normal d’être parfois déstabilisé par ses émotions ou par son manque d’énergie. Je pense que la méthode Zeneduc est la meilleure arme pour réussir dans sa vie professionnelle grâce à la connaissance de soi.

Quelle est l’étape du livre qui t’as le plus impactée ?

VD : L’étape du livre qui m’a personnellement le plus impactée est l’étape numéro 3 : préserver son équilibre. Elle correspond vraiment à ma difficulté de ne pas réussir à trouver un équilibre entre mes émotions, mes capacités d’apprentissage et les messages que nous envoie notre corps lorsqu’il est fatigué, qu’il n’arrive plus à se concentrer ou qu’il est à bout de nerf. Cela m’a permis de comprendre tous ces phénomènes et de réussir à trouver un lien entre mes émotions et mes capacités intellectuelles. Cette étape est remplie de méthodes et de conseils pour nous aider à comprendre les besoins de notre corps, comprendre le fonctionnement de nos émotions et à apprendre à nous écouter. Lorsque l’on a faim ou que nos yeux se ferment, il ne faut pas se forcer à travailler, il faut au contraire s’arrêter et faire une pause pour se reposer ou se rassasier. Respecter la demande de notre corps est primordial pour améliorer nos capacités d’apprentissage, d’efficacité et de concentration. J’ai donc compris grâce à cette étape que j’étais trop exigeante avec moi-même et que je me sous-estimais sur plein de choses, surtout sur mes capacités intellectuelles. Cela m’a également appris à gérer mon stress grâce aux anecdotes qui m’ont aidé à comprendre la source de mon stress, l’importance de la méditation et des exercices de respiration pour aider à l’évacuer et qui m’ont donné plusieurs conseils pour apprendre à faire face aux angoisses liées aux examens ou aux épreuves de ma vie professionnelle et personnelle. 

Apprendre à gérer son stress est synonyme d’un travail bien plus performant et efficace. Par ailleurs, en plus de m’avoir appris à chasser mes tensions physiques et mentales, cette étape m’a appris à prendre conscience de mes capacités et à reprendre confiance en moi. Pour moi, ce sont des choses indispensables pour avancer dans la vie en général.

Penses-tu que tu aurais mieux réussi ton parcours scolaire si tu avais eu accès à cette méthode ?

VD : Bien sûr ! Pour moi c’est une évidence. C’est vraiment le premier livre que je lis et qui répond totalement aux questions que je me posais : pourquoi est-ce que je stresse autant ? Pourquoi est-ce que je ne gère pas bien mes émotions ? Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à travailler efficacement ? etc. Cette méthode m’a fait comprendre que j’en demandais sûrement trop à mon corps, que je ne m’écoutais pas et pourquoi j’étais parfois totalement inefficace. Grâce à cette méthode j’ai compris à faire face à toutes ces émotions, à comprendre comment fonctionne mon corps… Si je l’avais eu lors de mon parcours scolaire, j’aurais sûrement eu une meilleure estime de moi et j’aurai aussi certainement eu un parcours scolaire plus glorieux.

Qu’est-ce que cette méthode t’apporte aujourd’hui pour réussir dans tes études supérieures ?

VD : Cette méthode m’a apporté de la confiance en moi, de l’estime de moi-même, la force de penser que mine de rien même si j’échoue, cela ne veut pas dire que de manière générale je n’ai pas de talent ou que je n’ai pas de capacités. On ne peut pas être doué partout et qu’il faut simplement trouver sa voie et, une fois qu’on a trouvé sa voie, c’est beaucoup plus simple de se donner au maximum au travail. Le temps nous paraît moins long, ça nous paraît beaucoup moins difficile, on est beaucoup plus efficace. De manière générale cela m’a appris à me connaître et à comprendre au combien faire attention à soi est important pour réussir.